6 déc. 2013

841 – L’odeur douceâtre du vieux papier

Lu aussi dans le roman historique et scientifique de José Rodrigues dos Santos, La formule de Dieu (HC éditions, 2012) mettant en vedette un historien cryptologue chargé de déchiffrer un manuscrit inédit d’Albert Einstein :

[Tomás, Jalili et Ariana] montèrent au troisième étage et entrèrent dans une pièce spacieuse, au centre de laquelle se trouvaient une longue table et six chaises. Les murs étaient recouverts d’armoires avec des dossiers, et deux plantes en pot apportaient une touche de couleur locale. Tomás et Jalili prirent place autour de la table, l’Iranien entama une conversation de circonstance tandis qu’Ariana s’absenta. […] Elle réapparut avec une boîte dans les mains, qu’elle déposa sur la table.
- Voici, annonça-t-elle.
Tomás observa la boîte. Elle était en carton renforcé, déformée et usée, le couvercle retenu par un ruban rouge.
- Je peux voir ?
Bien entendu, dit-elle, en dénouant le ruban. Elle ouvrit la boîte et en sortit un mince manuscrit jauni, qu’elle posa devant Tomás.
- Le voilà.

L’historien sentit l’odeur douceâtre du vieux papier » (p. 114-115)

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