29 mai 2013

744 - Au Québec, la dématérialisation se dit « transfert »


Au Québec, depuis l’adoption de la Loi concernant le cadre juridique des technologies de l’information en 2001, lorsqu’il est question, entre autres, de numérisation de documents, on parle de transfert. Le glossaire publié dans la section Gouvernance de l’information du site Web du Secrétariat du Conseil du trésor définit ainsi cette notion :

« Déplacement des données d'un support, nommé le « document source », à un autre, nommé « document résultant du transfert », sans modification des données.

Les notions de transfert et de copie ne doivent pas être confondues. Le transfert produit un document de même valeur que le document source qui peut alors être détruit. Le transfert doit être documenté afin de démontrer que l'intégrité du document résultant du transfert, voire même celle du document source s'il n'est pas détruit, a été préservée. La notion de copie, visée [par la loi], se définit en regard de l'existence d'un document source et suppose la multiplication de l'information sur un même support ou avec une même technologie. La notion de transfert est plutôt liée à celle de substitution ou de remplacement du support de l'information.

La loi énonce des exigences pour que le document résultant du transfert possède la même force probante que le document source. Il est nécessaire que le transfert soit documenté. La documentation doit démontrer que le document résultant du transfert comporte la même information que le document source. De plus l'intégrité du document résultant du transfert doit être préservée. »

Toujours selon ce glossaire, une copie est la « Reproduction d'un document source qui en conserve l'information et la forme. » La loi « énonce les conditions pour que la copie d'un document technologique soit l'équivalent de la copie sur support papier, tout en conservant, titre de copie, sa valeur juridique. »

Michel Roberge

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